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CROISSANCEPLUS
7 décembre 2012

OUVERTURE PROCHAINE DES FRONTIERES DANS LA SOUS REGION CEMAC, Par Anicet BONGO ONDIMBA

Portes ouvertes aux gangsters ou ruée vers l’or ?!!!

L’ouverture des frontières va placer le Gabon face à des défis à surmonter. Le plus important, ce sera au plan sécuritaire. Mais où allons nous avec une police à l’intérieur de laquelle les agents tout comme les dirigeants sont sanctionnés à tour de bras ? Le plus urgent, c’est de placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Une ambition encore difficile à réaliser si aucune relève crédible n’a été préparée à travers la formation de nos ressources humaines dans de grandes écoles et leur insertion.

 

 

 

Aujourd’hui le Chef de l’Etat ne trouve pas la compétence nécessaire à ces ambitions, car ces aînés et parents n’y ont jamais pensé et il fait donc avec ce qu’il trouve sur le terrain. C’est sans doute la raison de ce fort taux de concentration de double nationalité à la Présidence.

 

Revenons à cette flambée d’insécurité orchestré par les agents de force de l’ordre au point où le commandant en Chef s’en trouve mis à pieds pour un mois. Cette assignation en résidence qui ne dit pas son nom ne devrait pas permettre à ce dernier de revenir aux commandes sinon quel crédibilité aura-t-il encore auprès des troupes. Qu’à cela ne tienne, il faut voir plus loin, car avec cette situation cacophonique, imaginons un peu ce que sera notre pays avec l’ouverture des frontières dans la sou région Cemac. Cette ouverture avance à grand pas et sera bientôt effectif.

 

 

 

En effet, pour le Gabon et la Guinée Equatoriale, cela va être un calvaire insurmontable face à l’afflux d’étrangers venant des autres pays de l’espace à l’abordage de l’eldorado. Notre pays ne dispose pas de ressources de sécurité suffisante, ni même de compétence avec l’existant et encore moins en terme d’équipement et d’expérience.

 

 

 

Il va donc falloir lancer une grande réflexion national et regarder toutes les options pour retarder cette échéance. Les consultations des partis politiques avec le Chef de l’Etat nous donne l’occasion de lui exprimer nos inquiétudes. Même si cela semble inéluctable, nous devons prendre quelques dispositions de sécurité et de sécurisation de nos populations ainsi que leurs biens. C’est à se demander si le Gabon dispose d’assez de structures d’accueil pour cet afflux de population de la sous région Cemac , étant entendu que noter pays a une carence de plus de 250 000 logements sociaux. Cela risque de nous créer cette fois ci bel et bien des bidonvilles où naitront la criminalité, la mauvaise hygiène et autres maux qui vont avec ce terme récessif.

 

 

 

De l’autre côté, cette transformation ne produira que plus de fuite de capitaux, donc très peu ou pas d’investissement local car les nouveaux arrivants garderont leur sentiment d’étrangers et rapatrieront tout leur gain vers leur pays d’origine, au détriment de l’économie gabonaise. Comment faire face à tous ces problèmes avec une échéance d’un an maximum ? Il ne nous reste qu’à prier Dieu, car c’est la fin des temps paisibles. Il faut se préparer à la compétition, à la lutte sur le terrain économique. D’où la nécessité d’avoir la rage de vaincre, mais en réalité il s’agit de trouver les voies et moyens pour tirer le maximum de profits de cette ouverture des frontières qui ne tardera plus cette fois ci…Mais sommes nous prêts ?!!!

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Commentaires
R
Avant l'arrivé des colons Européen en Afrique centrale, il y'avait pas de frontière entre nous. Aujourd'hui on vit un moment historique. La suppression des frontière, le rêve de beaucoup de panafricain se réalise enfin. Les États Unis d'Afrique se fera avec ou s'en vous. L'Afrique aura une monaie unique, un gouvernement, une grande armer. Plus personne n'ausera venir humilier sur cette terre. La prophétie s'accomplira. Se n'est plus les dirigeant Africain qui décide. Dieu a pris le commandement. N'ayez pas peur peuple d'Afrique, à l'est, à l'ouest, au sud et au nord du Gabon se sont vaut frère.
H
bjr,suite aux differents commentaires,je tiens a dire que le gabon c est 1 million deux cent milles habitants,dont a peu pres moins de 5% ont de l emplois,le chomage bat sont plein,ajouter a ceux là ,sans l ouverture des frontieres,on a fort taux de phenomene d insecurité que la police et les gendarmeries ont du mal a gerer,nous enregistrons au gabon un deficit de logements,il n y a pas de routes ne fussent qu a libreville qui est deja surpeuplés,les embouteillages a tout heure de la journée rien qu un accident est suffisant pour creer un embouteillage long de 1 à 2 km,sur le plan de l activité economique,ilest deja depuis plus de 40 ans dans les mains des étrangers,que ce soit les petits commerces ,que les grandes entreprises,il suffit ne fusse qu une journee sans travailler et les gabonais sont aboies"fetes du ramadan...du moutons,greve ds taximans etc...".concernant les missions regaliennes de l etat la population a du mal se soignées les hopitaux publiques sont debordés,l educations les ecoles n en parlons pas,on dispense des cours eleves dans des stade de football,excusez moi mais en faisant ces quelque ptits diagnostics si avec 1 millions d habitant on ne voit pas claire,ce n est pas avec des pays de 20millions d habitants,qui sont autour de nous que les gabonais pourront sans sortir,cest surment profitable pour ces pays peuplés,il n y a pas match à niveau là.
I
Pourquoi ces frontières administratives. Diviser pour mieux régner. Toute l'Afrique ne devait faire qu'un seul pays. L'union fait la force. En faisant un seul bloc, on deviendra plus fort. C'est déjà une très bonne chose que les frontières entre Etats de la Cemac soient ouvertes mais il faut que cela s'étende. Dès lors je commence à me préparer pour pouvoir visiter les pays voisins. Je suis Camerounais, je n'ai besoin que de ma carte d'identité de mon billet d'avion et de mon carnet de vaccination à jour pour me rendre au Mali, mais je ne peux pas aller au Gabon, En Guinée Equatorial, etc... si je ne prends pas un visas, c'est vraiment paradoxal. Pourquoi ceux de Sao Tome ne s’arriment pas pas à la Cemac? A mon avis ils auraient tout à gagner. VIVE l'AFRIQUE UNIE ET PROSPERE.
P
Bonjour<br /> <br /> il ne faut pas voir seulement les inconvénients; il y a également bien d'avantages pour toutes les parties prenantes. si le le Gabon a signé, c'est surement après des réflexions bien menées, et parce qu’il va y trouver un avantage considérable. chaque pays signataire doit assurer sa sécurité interne pour ne pas subir les conséquences négatives dé l'ouverture des frontières. Cette ouverture ne concerne pas seulement les personnes mais les biens également. C'est tout là l'avantage car cela peut réduire le coût de la vie qui est très élevée au Gabon et en Guinée. vue sous cette angle ces deux pays en sorte largement bénéficieras. en Europe on a ouvert les frontières sans pour autant pervertir les pays de l'union. l'ouverture des frontières peut également inciter les gens à rentrer chez eux car bon nombre d'immigrant veulent rentrer mais on peur des tracasseries car n'ayant pas de papiers. sachez qu'au Cameroun il y a au moins 500milles centrafricains et aussi les gabonais . c'est cet égoïsme des uns et des autres qui divise l'Afrique donc je nous invite à une plus grande ouverture <br /> <br /> d'esprit<br /> <br /> TESSA'A PERRAULT<br /> <br /> Géographe Urbainste Aménageur Cameroun
U
Bjr, vous n'avez pas totalement tord. Mais vous devrez savoir que toute action a son côté face et donc de ce fait son côté pile. Je pense pour ma part qu'il est primordial que l'on ouvre nos frontières aux ressortissants de la CEMAC afin que notre pays s'inscrive dans ce que j'appellerai la "l'africanisation des échanges". Ne pensez pas que les autorités n'ont pas pensé à tout ce que vous déclinez, nous devrons aussi comprendre que moins il y aura de restriction pour arriver au Gabon, plus les personnes auront la possibilité d'aller et venir sans pour autant que l'on ne le constate. Aussi, pensons-nous que c'est seulement les autres qui viendront chez nous et non nous chez eux? Détrompons-nous. Car là où je suis actuellement au Cameroun, il y a près de 30 fois plus d'étudiant gabonais au Cameroun que d'étudiants camerounais au Gabon. Donc j'invite les populations gabonaises à mieux s'imprégner du fait intégrateur afin que tout se passe tant mieux que possible. <br /> <br /> De ce fait, je ne ballai pas du revers de la main le problème d'insécurité dû à l'ouverture des frontières. Des politiques publiques devront être pensées par nos autorité afin de prévenir ce phénomène, sinon le limiter au maximum. Je vous remercie
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