EDITORIAL TRES INCISIF D'ANICET BONGO ONDIMBA C+ N°142

TENTATIVES DE DIVISIONS AU SEIN DE NOS FAMILLES

Un lien familial, toujours plus fort qu’un lien amical

Cet éditorial, je l’ai voulu assez particulier ! particulier dans l’esprit et particulier dans la tonalité. Pour une fois, nous allons bousculer les civilités d’usage pour cracher certaines vérités en face. En effet, je voudrais aborder un sujet assez inhabituel ! il s’agit d’un cancer lent qui ronge nos familles. Et comme le socle de la République unie, c’est d’abord les familles unies, je suis convaincu que ce problème touche de nombreuses familles gabonaises.

De plus en plus, on voit apparaître une catégorie de personnes qui – au lieu de travailler à apporter leur contribution à faire avancer le pays – se donnent plutôt pour principale activité de colporter des rumeurs dans le but de diviser les familles, dans l’espoir de s’attirer des sympathies. Le phénomène devient inquiétant puisqu’il s’observe tant dans les grandes familles que dans les petites.

Le procédé utilisé par ces gens est bel et bien connu : ils se rapprochent des Chefs de famille ou profitent de la confiance que leur accorde celui-ci pour colporter toutes sortes de ragots. Les non-dits, le mensonge, la calomnie sur tel frère ou sur telle sœur. Le but recherché étant de réussir à imprimer dans la mémoire de ce Chef de famille une image de tel frère ou telle sœur qui représente un diable, un ennemi capable d’entraîner  sa chute ou sa mort. En fait tous les ingrédients y passent, l’essentiel est d’apparaître aux yeux du Chef de famille comme une personne digne de confiance ou capable  de l’alerter sur l’imminence d’un danger.

Depuis quelques années, j’ai constaté – d’abord avec indifférence, puis progressivement avec sérieux – l’arrivée de cette catégorie de personnes au sein de notre famille.

 J’avoue qu’au début je me suis dit qu’ils étaient assez intelligents pour se rendre compte à quel point notre famille reste soudée. Qu’en quelques mois d’activités, ils comprendraient que leurs entreprises étaient vouées à l’échec. Mais puisqu’ils ne comprennent toujours rien, j’aimerai avoir à leur endroit ces quelques mots sympathiques : « la sagesse africaine nous conseille de ne jamais nous placer entre l’écorce et l’arbre. Les deux entités sont liés depuis la nuit des temps. En choisissant de se placer entre les deux, vous vous exposez sur le long terme. D’autant plus que l’écorce et l’arbre finiront toujours par s’unir. Ce jour là, vous n’aurez pas beaucoup d’oxygène pour respirer. » Qu’on le veuille ou pas, c’est le chemin de la vérité et de la vie.

Ce message sympathique, je l’adresse  également à tous ceux qui ont fait le choix de diviser d’autres familles à travers notre pays le Gabon. Diviser les familles, c’est le début de la division du pays. Donc un acte pas seulement à condamner, mais aussi à combattre.

Dans un premier temps, je vais me limiter à leur adresser ce message sympathique. Puisque mon attention reste orientée sur la construction et l’évolution de ma famille. Voilà le chantier qui me tient à cœur plus que tout au monde. Cette attitude qui me caractérise repose sur mon éducation d’une part, et d’autre part sur ma culture. J’ai été formaté pour défendre ma famille contre toutes sortes d’attaques. Quiconque voudra faire du mal à un membre de ma famille – qui qu’il soit – me trouvera sur son chemin. Il n’aura même pas l’occasion de commencer. C’est une devise culturelle africaine et plus particulièrement Bantu.

Pour ce qui est de ma personne, je voudrais lancer un autre message fort à mes détracteurs – aux uns, tapis dans l’ombre des Palais feutrés et aux autres qui se fondent dans la masse populaire – je leur dis ceci : « personne de vous, je dis bien personne ne réussira à me dresser contre un de mes frères et encore moins mon frère ainé Ali BONGO ONDIMBA, qui est aujourd’hui notre Président de la République élu et reconnu »…Pourquoi je leur adresse ce message ? Tout simplement parce j’ai récemment eu vent de multiples ragots colportés sur ma personne. Mais ce qu’ils ignorent au-delà de tout, c’est que lorsque lui et moi on se retrouve, ces ragots n’ont aucune importance. Et je peux leur assurer qu’ils vont bientôt se mordre les doigts à la place de quelques récompenses qu’ils espéraient.

Je le dis de façon directe et incisive. Car je ne me laisserais pas aussi facilement dénigrer. Il est temps pour ceux qui ont craché en l’air de le recevoir sur leur visage.  Je suis entrain de mettre en place une stratégie de réaction et de contre réaction en collaboration parfaite avec toute ma famille y compris le PR. 

Dans une famille Bantu comme c’est le cas de la nôtre, il est strictement interdit de trahir. Que ce soit culturellement, moralement, psychiquement ou traditionnellement. L’aîné reste l’aîné et les seuls actes tolérés sont les critiques d’idées sous forme de propositions et de contre propositions. C’est dans cette optique que je me suis inscrit. Et comme j’ai une plume assez prolifique, mais honnête, certains ont choisi de se servir de mes écrits pour une campagne de dénigrement. L’amalgame fait autour des interprétations  orientées et manipulées de mes écrits  ne sont en réalité  que des tentatives de déstabilisation de ma personne et de ma famille. Ceux qui tentent de déstabiliser ma personne oublient que mon père m’a nommé « ROCK ». c’était sa façon à lui d’exprimer ma solidité. Mon père m’a toujours répété qu’on ne jette des pierres que sur un arbre qui porte des fruits. Je suis d’accord avec lui. Ces pierres ne peuvent pas détruire l’arbre « ROCK » que je suis. Mais je trouve que ces pierres font beaucoup de bruit. Et il est temps que ça cesse.

J’aimerai inviter les uns et les autres – à travers cet éditorial d’un ton assez exceptionnel –de mieux restituer ma position au sein de ma famille. Je ne perd pas de vue qu’il peut aussi avoir des erreurs d’interprétations après lecture. Si certains ont mal compris mes écrits et qu’il s se sont sentis blessés, je tiens à m’en excuser ici et sincèrement, car pour moi la famille est sacrée et prime sur tout. Cette conviction est la mienne et ceux qui me connaissent bien, le savent parfaitement. Tout simplement parce que la famille, c’est avant tout le lien de sang. Il est donc important que toutes les familles gabonaises restent soudées pour que la République avance vers l’Emergence …Et surtout…Et surtout, que les liens d’amitié gardent leur place dans la hiérarchie des relations interpersonnelles.